Compte rendue de stage à Plélan-le-grand : 31 janvier et 1er février 2015
Samedi 31/01 : 9h-12h et 15h-18h
Dimanche 1er février : 9h-12h
Brocéliande, terre de mystères et des fées... mais aussi siège du club d'aïkido de Plélan qui recevait en cette fin janvier 2015 le stage organisé par la commission féminine.
Superbe dojo (surtout dimanche quand il neigeait à gros flocons dehors... moment magique) , vestiaires glacials (...ou on s'est trompé c'était la chambre froide du resto d'à côté?) mais accueil très chaleureux dans le dojo : sourires dès l'entrée, boissons et gâteaux pour les pauses, et une bonne ambiance sur le tatami. Soixante-cinq personnes se sont inscrites pour au moins une demi-journée et parmi elles une petite nénette de 8 ans très motivée et une impressionnante jeune fille de 12 ans (elle volait presque par moments...si si !)
Tour à tour, les professeures Valérie Ansart, Maryse Morin et Nathalie Gérin-Roze se sont succédées par rotation d'une heure ce qui fait que les sessions de demi-journées passaient très vite. Trois nanas impressionnantes se complétant parfaitement dans leur enseignement, reprenant les mêmes principes de base de l'aïkido :
- le shisei : la posture toujours verticale du buste
- le corps divisé en deux (yin et yan) : le bas (noir) représentant l'ancrage du corps au sol, le haut (blanc) souple et délié
- le centrage, essentiel
-la respiration : indispensable pendant chaque mouvement
-le respect du partenaire : quel que soit le niveau des partenaires, chacun s'adapte à l'autre, tient compte de sa position dans l'espace, de ses mouvements, sans jamais chercher à blesser ... mais sans faire du maternage , l'aïkido est un art martial !
Ensuite, il faut enchaîner les mouvements, chuter, se relever, être toujours prêt face à l'attaque suivante. Par moments, le cerveau déconnecte, ça aide pour le relâchement (mais encore faut-il savoir bouger!), puis au fur et à mesure des heures (3, puis 6, puis 9...) qui s’enchaînent, c'est le corps qui proteste (hématomes partout, orteils en souffrance, peau à vif, épaules sensibles, genoux malmenés).
Heureusement, en terre de Merlin, on assiste aussi à des miracles : comment un bokken peut-il faire ce petit bruit sec à la fin de la coupe ? Qu'est-ce qui a transformé cette douce jeune femme en une louve menaçante en quelques minutes ? On oublie qui on est, ce qu'on fait dans la vie normale, les soucis ont disparu. Pendant un week-end, on est dans une bulle. Mais on gardera sûrement des traces de ce stage dans notre pratique ultérieure de cet art passionnant qu'est l'aïkido !
Merci à Maryse, Nathalie, Valérie intervenantes 4e dan
Merci à Philippe, Jerôme et Didier de l'Aïkido Brocéliande club
Frédérique,